Mercredi
13 Mai: Des ponts, encore des ponts.
Lever
8h30
Hier,
nous avons rencontré un pêcheur professionnel sur la rivière. Ses
piquets bloquaient une partie du lit.
Pas
top, le camping d'Amboise, pas de lavabos, la douche qui souffle le
chaud et le froid, brr.
Mise
à l'eau à 10h45. Nous passons par la 2eme arche à gauche sur le bras
gauche de la rivière. Il y a du tumulte, des vagues bien négociées,
c'est un passage pas trop houleux et comme d'habitude, je prends une
douche par la 1ere vague.
Nous
passons des ponts à Tours, mais celui en face de la grande île nous
fait réflèchir un peu. Arrêt afin de voir à peu près comment cela se
présente. On ne voit pas derrière évidemment. Tant pis, on se lance
dans le bras gauche à la 2eme arche.
Des
vagues, ça enfourne, des remous (je décolle de mon siège, JL pense
que je vais piquer une tête, mais je réussis à me rassoir à ma
place et continue à pagayer). Le canoë est resté stoïque, mais il a
une facheuse tendance à faire le plein dans les rapides. Un fan-club
nous accueille à la sortie. Nous nous arrêtons pour écoper. Nous
repartons à l'attaque des autres ponts, rapides plus ou moins forts,
des remous, ça bouillonne; mais on s'habitue.
Il
fait beau, donc canoë-buanderie encore, séchage des vêtements,
navigation en tenue mini règlementaire.
Langeais
se fait désirer. Chaque fois que l'on demande, c'est 5 km (ça a changé
des 10 du haut) et cela 3 fois de rang.
Nous
nous arrêtons sur un ilot rive droite face à un village caché derrière
sa levée bâtie en pierre.
Des
poissons filent de toutes parts. D'après les pêcheurs en barques, ce
sont des mulets, Nous sommes à 150 km de Nantes; mais ils vont aussi à
Orléans (dixit d'autres pêcheurs nostalgiques).
Nous
ne sommes plus très loin de la centrale de Chinon. On voit ses
fumerolles monter et devinez ce qui nous arrive sur le nez: un orage,
tiens, encore près d'une centrale; oh, désespoir, oh! Vieillesse
ennemie, n'ai-je donc tant ramée que pour cette infamie...(parodie du
Cid, allez revoir vos classiques). Peu de cygnes durant cette étape,
encore et toujours la circulation si proche et si bruyante, et un peu
plus de pollution sur la Loire.
Nous
aurons droit ce soir, à un petit feu de camp pour essayer de sécher le
pantalon-oreiller de JL. Très peu de bois sur cet îlot. |