Lundi
18 Mai re-galè-è-ère!!!
Nous
partons à 9h30. Il nous semble que le vent a baissé la garde. Nous ne
l'avons pas entendu souffler dans les arbres. La rivière semble lisse.
Quelle joie! Finir le parcours dans le calme nous paraît merveilleux,
car nous sommes malgré tout encore assez fatigués.
A
peine avons-nous posé nos fesses dans le canoë et que nous débordons
de l'épi; surprise! Eh! eh! Je vous attendais!
Le
vent est à nouveau présent. Il a apporté aussi en complément sa
copine, la pluie, pour nous souhaiter bon voyage et pour que nous apprécions
comme il se doit la fin du voyage sur La Loire. Nous naviguons de droite
à gauche en tirant sur la pagaie qui part avec le vent. Des vagues
s'amusent à remplir le bateau de face et de côté. Avant midi, nous
nous arrêtons dégoûtés sur une plage de sable. Nous sommes interloqués
et désabusés. Qu'allons-nous faire?
Entre
des averses et un rayon de soleil, nous déjeunons sur une souche et
appelons les enfants pour leur signifier que nous nous arrêtons à
Nantes.
Maintenant,
il faut y arriver. C'est pénible, il faut faire attention aux
vagues, sans arrêt On veut arriver sans encombre au moins sur l'Erdre. Il
est près de 14h quand nous apercevons le premier pont de Nantes, qui ne
nous fait pas fredonner. Le cœur n'y est plus? Ce vent nous a achevé.
Nous prenons le chenal de droite pour nous diriger vers l'Erdre. Ah!
Comment fait-on pour passer cette écluse? Faut porter! Flûte! Non, pas
question d'attendre dans cet endroit. JL ne le veut pas . Moi, je ne
veux plus rien, j'en ai marre et j'ai envie de me poser.
Nous
continuons donc, encore un peu ,sur La Loire, en suivant ces quais
sinistres. JL remarque de la lumière sur la rive gauche. Nous devons
faire un bac pour y accéder, entre les navettes incessantes des
bateaux-bus. Les vagues sont violentes, mais enfin nous accostons dans
un très joli port nommé Trentemoult (+2 avec nous) Depuis que nous nous
sommes arrêtés, le soleil pointe son nez et persiste. HUM!!!
Nous
avons débarqué sur l'île de la liberté. C'est fameux , non, pour
finir un périple de 750 km.
Nous
sommes interpellés par beaucoup de personnes , émerveillées par
notre petit voyage. |